

Meilleurs ETF robotique : guide complet 2024



En 2025, les robots pilotent déjà vos placements. Leurs coûts ont chuté, boostant leurs performances et révolutionnant tous les secteurs. Miser sur les ETF robotique n’est plus une option, c’est l’opportunité à saisir.
Entre 2022 et 2032, le marché mondial de la robotique pourrait passer de 80 à 280 milliards de dollars. Les investisseurs qui anticipent cette croissance peuvent saisir une occasion unique de participer à une transformation technologique d’envergure.
Investir dans la robotique avec les ETF : un secteur d’avenir
La robotique, une mégatendance porteuse de croissance
Les robots ne se limitent plus à l’industrie automobile. Aujourd’hui, ils gèrent la logistique des entrepôts, assistent les chirurgiens en salle d’opération et optimisent la gestion énergétique des bâtiments. La robotique et l’automatisation s’intègrent désormais dans tous les secteurs de l’économie : transport, santé, finance, agriculture.
Ce développement s’accélère rapidement : en 2023, le marché mondial de la robotique atteint près de 100 milliards de dollars, avec une croissance annuelle attendue de plus de 15 %. Porté par la baisse du coût des robots industriels, le secteur s’ouvre désormais aux PME, démocratisant ainsi l’accès à l’automatisation à grande échelle.
La robotique se distingue par sa capacité à transformer les chaînes de valeur. Un robot ne se limite pas à un simple outil : il améliore la productivité, la sécurité, la qualité et stimule la créativité humaine. Les entreprises qui exploitent ces avantages prennent une avance significative sur leurs concurrents.
Les ETF : un accès simplifié au marché de la robotique
Investir dans la robotique ne consiste pas seulement à acheter des actions de fabricants de robots. Le secteur englobe :
- des logiciels,
- des capteurs,
- des semi-conducteurs,
- des intégrateurs,
- des plateformes cloud,
- de l’intelligence artificielle embarquée.
Les ETF facilitent l’accès à ce secteur. Ils offrent une exposition diversifiée et transparente à l’ensemble de l’écosystème robotique. Un ETF thématique bien conçu inclut à la fois les leaders établis et les nouveaux acteurs innovants.
Pour l’investisseur, cela signifie :
- profiter de la croissance du secteur sans devoir maîtriser tous les aspects techniques,
- réduire le risque lié à un seul titre,
- éviter les biais émotionnels lors des fluctuations du marché.
Les ETF robotiques condensent l’innovation mondiale dans un seul produit coté. Ils offrent une diversification sectorielle, un accès à des marchés étrangers et des frais de gestion souvent plus bas que les fonds traditionnels. Cependant, investir dans ces ETF comporte aussi des limites.
Meilleurs ETF robotique : comparaison détaillée
Les différences entre ETF sont importantes. Certains privilégient les grandes entreprises américaines, d’autres se concentrent sur des spécialistes japonais ou européens. La composition peut varier : certains ETF ressemblent à des fonds technologiques classiques, d’autres à des paniers industriels.
iShares Automation & Robotics UCITS ETF : composition et performance

L’iShares Automation & Robotics figure parmi les ETF les plus populaires du secteur, avec près de 2,5 milliards d’euros sous gestion. Son portefeuille se distingue par une forte présence de sociétés technologiques comme MicroStrategy, SAP, Garmin, Intuitive Surgical ou encore Snowflake. La technologie représente environ 70% de l’indice, suivie par l’industrie.
MicroStrategy est actuellement la plus grande position de RBOT avec 5,18 % du portefeuille. Cette pondération élevée s’explique par la flambée de l'action MicroStrategy (+195 % sur un an). Bien que surtout reconnue pour ses investissements en Bitcoin, l’entreprise contribue aussi à l’analyse de données et à l’automatisation, s’inscrivant ainsi dans la thématique du fonds.
Cet ETF ne se limite pas à la robotique. Il inclut aussi l’intelligence artificielle, la digitalisation industrielle et la santé connectée. Les entreprises américaines dominent, mais le Japon et l’Allemagne occupent également une place importante. Cette répartition géographique reflète la réalité du secteur, où les leaders mondiaux ne sont pas européens.

Côté performance, l’ETF affiche une forte volatilité, souvent supérieure à 20% sur un an. Les variations de cours peuvent être importantes, ce qui en fait un placement réservé aux investisseurs tolérants au risque.
Pour ceux qui souhaitent une exposition large et dynamique à la robotique mondiale, cet ETF offre une solution directe. Le TER de 0,40% reste attractif pour un produit thématique.
L&G ROBO Global Robotics and Automation : une alternative plus diversifiée

Le L&G ROBO Global adopte une stratégie différente. Son indice, conçu par des spécialistes du secteur, privilégie une diversification poussée. Les dix premières positions ne représentent qu’environ 20% du portefeuille, ce qui reste rare pour un ETF thématique.
L’industrie occupe une place centrale, devant la technologie pure. On retrouve des sociétés comme Harmonic Drive Systems, FANUC, HIWIN, ainsi que des entreprises asiatiques ou européennes moins connues. La santé robotisée bénéficie également d’une part significative. Ce fonds offre une vision plus large du tissu industriel mondial, contrairement à l’iShares qui privilégie les géants de la tech.

En contrepartie, le TER s’élève à 0,80% et la performance peut différer des autres ETF du secteur. La diversification sectorielle et géographique permet d’amortir certains chocs de marché, même si la volatilité reste élevée.
Amundi MSCI Robotics & AI : focus sur les géants de la tech

L’Amundi MSCI Robotics & AI propose une approche plus pragmatique. Son indice, le MSCI ACWI IMI Robotics & AI Filtered, met en avant les grandes entreprises américaines telles qu’Apple, Alphabet, Microsoft et NVIDIA. La sélection reste filtrée pour respecter la thématique robotique et IA, mais la présence de ces mastodontes oriente fortement le portefeuille.
Ce choix présente plusieurs avantages : liquidité, solidité financière des sociétés, et exposition à l’innovation. Cependant, il soulève la question de la pureté thématique. Apple ou Microsoft jouent-ils un rôle central dans la robotique, ou profitent-ils simplement de leur position dominante dans la tech ? L’investisseur doit accepter ce compromis.

La performance de cet ETF dépend fortement des grandes valeurs technologiques américaines. En période de hausse du secteur technologique, il surperforme souvent. En cas de rotation sectorielle, il peut sous-performer les ETF plus axés sur l’industrie. Le TER de 0,40% reste compétitif, mais la forte concentration géographique (80% aux États-Unis) limite la diversification.
Xtrackers Artificial Intelligence & Big Data UCITS ETF : IA et Big Data

Le Xtrackers Artificial Intelligence & Big Data offre une exposition large à l’intelligence artificielle et à la gestion des données massives. Ce fonds gère plus de 3,7 milliards d’euros et propose un TER compétitif de 0,35%.
Il cible des entreprises qui développent ou utilisent l’IA et le Big Data, notamment :
- les fournisseurs de semi-conducteurs,
- les éditeurs de logiciels,
- les plateformes cloud.
La robotique figure parmi les secteurs couverts, mais elle reste minoritaire face à la diversité des acteurs du numérique présents dans le fonds.
Pour les investisseurs qui souhaitent profiter de la convergence entre robotique, IA et data, ce fonds constitue une option pertinente. En revanche, ceux qui recherchent une exposition concentrée sur la robotique devront se tourner vers d’autres solutions.
WisdomTree Artificial Intelligence UCITS ETF : un ETF spécialisé en intelligence artificielle

Le WisdomTree Artificial Intelligence se concentre exclusivement sur l’intelligence artificielle, sous toutes ses formes : apprentissage automatique, traitement du langage, vision par ordinateur. La robotique y représente une application parmi d’autres.
Ce fonds sélectionne avec rigueur des entreprises considérées comme des “pure players” de l’IA, souvent de taille moyenne et parfois peu connues du grand public. Le TER s’établit à 0,40%, dans la moyenne du secteur. L’exposition géographique couvre le monde entier, mais les États-Unis restent fortement représentés.
Pour les investisseurs qui souhaitent miser sur l’IA comme moteur de la robotique, ce fonds s’avère cohérent. Il faut cependant accepter une volatilité importante et des performances qui peuvent s’écarter nettement des indices traditionnels, selon les cycles d’innovation.
ETF | Indice suivi | Encours (M€) | TER | Secteur dominant | Diversification | Exposition géographique | Pureté robotique |
---|---|---|---|---|---|---|---|
iShares Automation & Robotics | iSTOXX FactSet Automation & Robotics | 2 472 | 0,40% | Technologie | Moyenne | US, Japon, Europe | Élevée |
L&G ROBO Global | ROBO Global Robotics & Automation | 515 | 0,80% | Industrie | Forte | US, Japon, Europe, Asie | Très élevée |
Amundi MSCI Robotics & AI | MSCI ACWI IMI Robotics & AI Filtered | 771 | 0,40% | Technologie/Santé | Faible | US (80%), Europe, Asie | Moyenne |
Xtrackers AI & Big Data | Nasdaq Global AI and Big Data | 3 767 | 0,35% | Technologie/IA | Moyenne | US, Monde | Faible |
WisdomTree AI | Nasdaq CTA Artificial Intelligence | 606 | 0,40% | IA | Moyenne | US, Monde | Faible |
Chaque ETF robotique propose une approche différente. Certains privilégient la spécialisation sur la robotique, d’autres misent sur la diversification ou sur la force des grandes entreprises technologiques.
Le choix dépend avant tout de la conviction de l’investisseur sur l’évolution de la robotique et de l’IA dans l’économie mondiale. Il ne s’agit pas seulement de comparer les performances passées, mais de sélectionner le fonds qui correspond le mieux à sa vision de l’avenir.

ETF robotique et PEA : le casse-tête fiscal français
Le PEA fonctionne comme une boîte à outils réservée aux entreprises européennes. Pour qu’un ETF soit éligible, il doit remplir deux conditions : être domicilié dans l’Union européenne ou l’Espace économique européen, et investir au moins 75 % de ses actifs dans des sociétés européennes.
Or, la robotique reste un secteur mondial. Les principaux acteurs, comme Nvidia, Intuitive Surgical, Fanuc ou Keyence, sont américains ou asiatiques. Les indices suivis par les ETF spécialisés couvrent donc l’ensemble du globe. Conséquence : la quasi-totalité des ETF robotiques leaders ne peuvent pas intégrer un PEA.
Ce blocage fiscal place l’investisseur français face à un choix difficile :
- Investir dans un ETF robotique mondial via un compte-titres ordinaire (CTO), mais subir une fiscalité plus lourde.
- Privilégier l’optimisation fiscale du PEA, mais se contenter d’une exposition limitée à l’Europe, loin des leaders mondiaux du secteur.
Certains investisseurs choisissent des ETF sectoriels européens, comme le Lyxor STOXX Europe 600 Technology ou Industrials. Ces fonds, éligibles au PEA, offrent une exposition partielle et indirecte à la robotique. On y retrouve des entreprises comme Siemens ou Schneider Electric. Cependant, la robotique ne représente qu’une faible part de leur activité globale. L’exposition thématique reste donc limitée.
D’autres préfèrent les ETF synthétiques qui répliquent le MSCI World ou le S&P 500, éligibles au PEA grâce à des montages financiers. Ces fonds incluent les géants de la tech et de l’automatisation, mais leur poids reste faible parmi des centaines d’autres entreprises.
Ce casse-tête fiscal influence profondément la manière dont les épargnants français accèdent à l’innovation mondiale. Il impose un arbitrage : viser la précision de l’exposition ou privilégier l’efficacité fiscale. Beaucoup jonglent entre CTO et PEA, tentant de trouver le meilleur équilibre entre volatilité thématique et fiscalité avantageuse.
Pour maximiser vos rendements avec les ETF robotiques, découvrez comment choisir la meilleure enveloppe fiscale pour placer votre argent.
Frais de gestion (TER) : un critère déterminant
Le TER (Total Expense Ratio) représente un coût récurrent qui réduit la performance de votre investissement. Même si un ETF robotique affiche une forte croissance annuelle, des frais de 0,80% par an peuvent, sur dix ans, rogner une part importante des gains.
Certains ETF, comme le L&G ROBO Global, appliquent des frais proches de ce niveau. D’autres, tels que l’iShares Automation & Robotics ou l’Amundi MSCI Robotics & AI, maintiennent leurs frais sous 0,40%.
Un TER élevé peut se justifier si l’ETF propose une exposition difficile à obtenir ailleurs. En revanche, payer cher pour un ETF qui se contente de répliquer les grandes entreprises technologiques déjà présentes dans d’autres indices n’apporte pas de valeur ajoutée.

Composition de l’ETF : secteurs, zones géographiques et entreprises
La robotique couvre plusieurs domaines. Un ETF peut cibler la technologie, l’industrie, la santé, ou combiner ces secteurs. Certains ETF, comme l’Amundi GOAI, privilégient les grandes entreprises américaines (Apple, Microsoft, Alphabet). D’autres, comme le L&G ROBO, diversifient leur portefeuille avec des entreprises japonaises ou européennes de taille moyenne, souvent innovantes mais moins connues.
La répartition géographique influence aussi le risque. Un ETF fortement exposé aux États-Unis dépendra davantage des cycles de la tech américaine. Un fonds plus international amortira certains chocs, mais réduira l’exposition aux leaders du secteur.
Vérifiez la présence de véritables spécialistes de la robotique dans le portefeuille. Beaucoup d’ETF incluent des sociétés pour lesquelles la robotique reste une activité secondaire. Consultez la liste des dix principales positions pour repérer des fabricants de robots chirurgicaux, des experts en automatisation industrielle, ou des entreprises centrées sur la robotique.
Performance et volatilité : évaluer le risque
La performance passée ne garantit rien pour l’avenir, mais elle donne des indications sur le comportement de l’ETF. Les ETF robotiques connaissent souvent des phases de forte croissance, suivies de corrections marquées.
La volatilité annuelle dépasse fréquemment 20%, ce qui implique des variations importantes à court terme. Gardez à l’esprit que ce niveau de risque nécessite une tolérance adaptée et une vision à long terme. Ce n’est pas un défaut, c’est la nature même d’un secteur en mutation rapide.
Comparer la performance d’un ETF robotique à celle d’un indice large comme le MSCI World ou le S&P 500 aide à mesurer la prime de risque. Si un ETF robotique affiche une volatilité supérieure mais sous-performe régulièrement le marché global, il faut s’interroger sur sa pertinence.

Le graphique ci-dessus révèle une volatilité plus marquée pour l’indice ROBO, avec des pics et des creux prononcés. Cependant, le S&P 500 domine sur la période avec une progression cumulative, illustrant la nécessité d’évaluer la prime de risque liée aux ETF robotiques.
Pour conclure
Intégrer son ETF robotique dans une vision globale de patrimoine permet d’éviter une exposition excessive au secteur technologique. La diversification reste essentielle pour une performance durable. Les outils d’agrégation comme Finary offrent une vue d’ensemble dynamique de tous vos investissements, y compris la robotique. Investir dans les meilleurs ETF robotique permet de profiter d’une tendance technologique en forte croissance. Cependant, il faut prendre en compte les contraintes fiscales propres à la France.
Les investisseurs expérimentés doivent trouver un équilibre entre :
- Une exposition ciblée à la robotique
- L’optimisation de la fiscalité
Le choix entre un compte-titres ordinaire et un PEA dépend des objectifs patrimoniaux de chacun. Sélectionner la bonne enveloppe fiscale reste essentiel pour maximiser les gains tout en limitant l’impact fiscal.
